« Je dois calculer les nuisances olfactives de mon élevage »
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Je réfléchis à un agrandissementpour passer de 115 à plus de 200 vaches. Cela se justifie par la nécessité de refaire le bloc de traite. J’ai une salle classique 2 x 6 en épi. On y passe près de six heures par jour pour deux traites et il est impossible de l’agrandir. Heureusement, mes parents m’aident, mais ce n’est pas durable. Je ne trouverai jamais un salarié pour traire dans ces conditions. Alors je pense robotiser la traite. Mais pour amortir cet équipement, il faut que je me développe. La collecte du lait n’est pas un problème, il suffit que j’augmente mes parts sociales à la coopérative.
Avant de déposer ma demande de permis de construire, je dois faire évaluer les nuisances olfactives de mon élevage et du projet. Des spécialistes vont regarder où se situera mon nouveau bâtiment par rapport aux voisins et aux vents dominants. Et ils feront leur calcul. C’est un point très important ici. Si le résultat n’est pas bon, il faudra que je revoie mon projet. Mon voisin le plus proche est à 60 m de l’étable. On n’a pas de problème avec lui. Il sera à 100 m après. Ensuite, il faudra que j’augmente ma surface d’épandage. Je pense limiter le nombre de génisses au strict minimum pour réduire les besoins en surface à environ 30 ha. Mais j’ai encore un peu de temps pour les trouver. »
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